Rapports d'études

Mesure des retombées atmosphériques à Nouméa et dans le Sud en 2014

L'atmosphère est un compartiment essentiel du cheminement de l'eau. Il constitue un récepteur géochimique et un milieu de transport préférentiel pour de nombreux éléments traces. La présence des divers éléments dans l'atmosphère (aérosols, métaux traces, produits organiques persistants, micro-organismes…) résulte de processus naturels (remise en suspension de particules par le vent, émissions foliaires, activité volcanique, aérosols marins, etc.) et anthropiques (industries diverses, trafic automobile, usines d'incinération, etc.). La majeure partie des polluants émis par ces sources, notamment les métaux traces, est transportée par les aérosols qui sont leur vecteur privilégié. Ces aérosols, définis par une vitesse de chute négligeable, finissent tôt ou tard par se déposer au niveau du sol, sous la forme de dépôt sec (chute gravitaire de l’élément) ou dépôt humide (entrainement par les eaux de pluie).

En compléments des mesures faites en air ambiant au niveau des stations de mesures et conformément aux arrêtés ICPE du code de l’environnement de la Province Sud, un suivi des retombées atmosphériques sur le réseau du Sud de la Nouvelle-Calédonie est réalisé depuis 2012.

Il a été décidé que ce dispositif de surveillance serait complété en 2014 par l’installation des mêmes préleveurs de retombées atmosphériques sur le réseau de surveillance de Nouméa.

Ce rapport présente les résultats obtenus grâce aux campagnes de collectes des retombées atmosphériques effectuées au cours de l’année 2014, sur la zone d’étude de Nouméa, au niveau des quatre stations fixes de surveillance de la qualité de l’air (Logicoop, Montravel, Faubourg Blanchot et Anse Vata) et sur deux stations du Sud de la Nouvelle-Calédonie (Port Boisé et Forêt Nord).