réglementation pour les cinq polluants atmosphériques suivants : particules de taille inférieure à 10 micromètres (PM10), particules de taille inférieure à 2,5 micromètres (PM2,5), dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2) et ozone (O3).

 

Pour être informé dans les plus brefs délais de l'apparition d'un épisode de pollution sur l'un des deux réseau de surveillance de l'association, Scal'Air vous propose de vous abonner à l'alerte à la pollution

 

En période de pic de pollution de l’air, le service en charge de la santé du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie rappelle les recommandations sanitaires suivantes, notamment pour les populations vulnérables et sensibles.

On distingue les populations sensibles et vulnérables, concernées par un dépassement de seuil d'information et de recommandation, de la population générale.

 

Consignes à suivre en cas de dépassement de seuil d'information et de recommandation

Personnes sensibles

Sont considérés comme faisant partie des populations sensibles : Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques et toute personne se reconnaissant comme sensible lors des pics de pollution et/ ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

 

SEUIL INFO

 

 

Consignes à suivre en cas de dépassement de seuil d'alerte

Ces consignes s'adressent à l'ensemble de la population.

 

SEUIL ALERTE

 

Questions fréquentes

 

Faut-il continuer à aérer ?

En cas de pic (ou épisode) de pollution de l’air, il est recommandé de ne pas modifier les pratiques habituelles d’aération et de ventilation car :
- la situation lors d’un épisode « habituel » de pollution, c’est-à-dire en dehors de situations spécifiques telles qu’un accident industriel, ne justifie pas des mesures de confinement ;
- l’aération et la ventilation permettent de réduire la pollution de l’air se concentrant à l’intérieur des bâtiments. Celle-ci provient à la fois de diverses sources de pollution présentes à l’intérieur des bâtiments (matériaux, peinture, produits d’entretien, tabac, appareils de combustion, cosmétiques, bougies parfumées …) ainsi que du transfert d’une partie de la pollution de l’air provenant de l’air extérieur, et est également à l’origine d’effets sur la santé.

De manière générale, il est recommandé d’aérer et de ventiler aux périodes de la journée les moins polluées.

 

Peut-on continuer à courrir ou faire du vélo ?

En ce qui concerne la pratique du vélo en ville, des études, en particulier françaises, ont mis en évidence que les bénéfices pour la santé (liés à l’augmentation d’activité physique générée) étaient largement supérieurs aux risques induits, et cela même si en pédalant, on peut être plus exposé à la pollution de l’air (selon l’intensité avec laquelle on pédale et via l’augmentation du volume d’air inhalé). Ce constat vaut pour d’autres activités physiques ou sportives telles que le jogging.

Ainsi, les recommandations sanitaires relatives à la pratique d’activité physique en cas de dépassement des seuils d’information et d’alerte, s’appliquent à la pratique du vélo ou au jogging :
- Les personnes vulnérables et sensibles doivent limiter les activités physiques d’intensité élevée en cas de dépassement des seuils d’information et les éviter en cas de dépassement des seuils d’alerte. La pratique d’activité physique d’intensité modérée, dont le vélo peut être pratiqué de façon modérée, est donc possible en cas d’épisode de pollution.
- Concernant la population générale, il n’est pas nécessaire qu’elle change ses activités en cas de dépassement des seuils d’information. En cas de dépassement des seuils d’alerte, il est recommandé à la population générale de réduire les activités physiques d’intensité élevée. La pratique d’activité physique d’intensité modérée (voir définition ci-dessus), dont le vélo peut être pratiqué de façon modérée, est donc possible en cas d’épisode de pollution.

Cependant, quelque soit la population, la pratique éventuelle de ces activités physiques lors d’un épisode de pollution doit être privilégiée dans des secteurs à l’écart des sources majeures de pollution, telles que les grands axes routiers, et pendant les moments de la journée où le niveau de pollution est le moins élevé.

 

Pourquoi pour la population générale en bonne santé, n'est-il pas recommandé d'arrêter toute activité physique ou sportive ?

Les bénéfices pour la santé de l’activité physique ou sportive sont aujourd’hui clairement avérés, quels que soient l’âge et le sexe. La pratique régulière d’une activité physique ou sportive, même d’intensité modérée, diminue la mortalité et augmente la qualité de vie. C’est un facteur majeur de prévention des principales pathologies chroniques (cancer, maladies cardiovasculaires, diabète, …), de prévention de l’ostéoporose, de maintien de l’autonomie des personnes âgées et d’amélioration de la santé mentale (anxiété, dépression). Elle aide au contrôle du poids corporel chez l’adulte et l’enfant, et permet d’assurer une croissance harmonieuse chez l’enfant et l’adolescent.

Les concentrations de polluants observées dans l’air en France y compris pendant les épisodes de pollution, ne remettent pas en cause les bénéfices de la pratique régulière d’activité physique, à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments. Cependant, étant donné que l’on peut inhaler un plus grand volume d’air lors de la pratique d’une activité physique (selon l’intensité de l’activité pratiquée, de l’état de santé de la personne…), et donc potentiellement une plus grande quantité de polluants de l’air par unité de temps, il est préférable de pratiquer les activités physiques le plus possible à l’écart des sources majeures de pollution.

Est-on également exposé à l'intérieur de son véhicule ? Faut-il rouler plutôt vitres ouvertes ou vitres fermées ?

Des études comparant la qualité de l’air dans différents moyens de transport ont montré que, dans nos régions, les automobilistes sont plus exposés à la pollution de l’air que les piétons et les cyclistes, car à l’intérieur des véhicules, le faible volume d’air dans l’habitacle fait se concentrer les polluants venant de l’extérieur et ceux émis dans l’habitacle du véhicule (et cela d’autant plus que les prises d’air des systèmes d’aération des véhicules se situent au même niveau que les pots d’échappement et donc « absorbent » pour partie la pollution émise par les véhicules voisins). Ainsi, l’habitacle du véhicule ne protège pas de la pollution de l’air présente à l’extérieur de ce dernier.

De manière générale, il est recommandé d’aérer régulièrement son véhicule pour réduire la concentration des polluants à l’intérieur. En cas d’épisode de pollution de l’air ou en dehors de tels épisodes, il est préférable d’éviter d’aérer son véhicule à proximité d’autres sources de pollution, par exemple en zone de trafic dense ou dans les tunnels, et pendant les moments de la journée où le niveau de pollution est le plus élevé.

 

 

formulaire de contact

Quelle est la composition de l'air ?

L’atmosphère qui nous entoure est constitué d’un mélange de gaz, pour l’essentiel de diazote N2 ( 78%) et de dioxygène O2 (à 21%). Les éléments restants (1%) se répartissent entre vapeur d’eau, dioxyde de carbone (CO2), ozone stratosphérique (O3), aérosols, gaz rares et des traces de polluants.
 

Peut-on "sentir" la pollution ? Les polluants ont-ils une odeur caracteristique ?

La majorité des polluants atmosphériques n’a pas d’odeur spécifique. L’ammoniac NH3 ou l’hydrogène sulfuré H2S (odeur d’œuf pourri) sont odorants mais non toxiques à faible dose. Le monoxyde de carbone CO n’a pas d’odeur, mais peut être mortel en atmosphère confinée.

Pourquoi surveiller la qualité de l'air en Nouvelle-Calédonie ?

La Nouvelle-Calédonie vit une phase de développement industriel et urbain soutenue et les impacts environnementaux et sanitaires des activités induites sont multiples. Ils doivent aujourd’hui être mieux connus et mieux suivis afin de prendre, en temps utile, les mesures de correction, de prévention et d’information nécessaires.

Les collectivités publiques, avec l’appui de l’ADEME, ont souhaité mettre en place un organisme indépendant pour prendre en charge et compléter des mesures jusqu’ici réalisées en autosurveillance par les industriels.

Une première étude technique visant à étayer ces constatations et à envisager la mise en place d’un réseau de mesures régulières a donc été confiée par la province Sud à des laboratoires locaux et métropolitains spécialisés. Les résultats de l’étude menée en 2003 et 2004 ont confirmé l’intérêt d’un tel réseau de surveillance.

Quelle partie de la Nouvelle-Calédonie est concernée ? Où se font les mesures atmospheriques ?

Dans un premier temps, le périmètre géographique de surveillance de l’association est celui de l’agglomération de Nouméa, où l’activité métallurgique, la centrale thermique, et la circulation automobile se concentrent. Vous pouvez retrouver des détails sur les mesures et les stations dans les rubriques concernées.

Par la suite, Scal'Air a vocation à s’élargir aux besoins de surveillance émergents dans l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. L’acquisition d’une station mobile est ainsi envisagée à moyen terme. Celle-ci permettra d’affiner la connaissance de la répartition spatiale des polluants et de réaliser des campagnes spécifiques à Nouméa et en dehors.

Quel est le rôle de l'association dans le domaine medical et epidemiologique?

L'association comprend un médecin spécialiste ayant une grande expérience des réseaux de surveillance de qualité de l’air. Celui ci constituera une interface avec le monde médical et pourra participer au choix des orientations de recherche.

La Direction des Affaires Sanitaires et Sociales fait également partie de l’association et pourra initier la mise en place d’études sanitaires. Le rôle de Scal'Air n’est cependant pas de conduire des études sanitaires, mais d’y participer à la demande en fournissant les données de mesures nécessaires.

Quelle est la fiabilité et la pertinence des indices de la qualité de l'air ?

L'indice ATMO est global, il donne une vision de la pollution urbaine de fond en dehors de l’influence localisée de sources ponctuelles. C’est un indicateur pour le grand public, qui caractérise les teneurs moyennes en polluants sur une journée complète, pour une zone où la pollution est considérée comme homogène (agglomération).

Sa standardisation permet de comparer objectivement les lieux les uns aux autres (l’indice Atmo est calculé dans toutes les agglomérations de plus de 100.000 habitants en métropole)

Les Indices de Qualité de l’Air simplifiés (IQA) permettent d’avoir une vision des niveaux de pollution plus localisés et notamment des pointes.

Existe-t-il une réglementation de la qualité de l'air en Province-Sud ?

Il existe différents arrêtés relatifs aux émissions par certaines installations industrielles. Le but de l'association est de donner des informations au législateur pour lui permettre de compléter les textes. La question du niveau le plus pertinent d’adoption des normes (provinces ou échelon Nouvelle-Calédonie) est d’ores et déjà posée.

Quels sont les normes et seuils applicables ?

En pratique et sauf spécificités fondées , résultant d’investigations particulières, les normes européennes seront les références utilisées. Leur adoption formelle sera à prévoir au niveau des collectivités compétentes, car il n’existe pas encore de réglementation locale sur la qualité de l’air ambiant.

Le dispositif de Scal'Air permet également de renseigner l’industriel et les autorités sur les niveaux atteints par rapport à la réglementation des Installations Classée pour la Protection de l’Environnement qui fixe des seuils à ne pas dépasser sur certaines stations.

Quel est l'impact de la pollution automobile dans l'agglomeration de Nouméa ?

Celui-ci est encore mal connu, car Scal'Air ne dispose pas encore de moyen de mesure spécifique au trafic. Ce sera le cas avec l’acquisition d’une station mobile en 2008.

D’après les premiers résultats enregistrés, la pollution automobile semble significative sous certaines conditions météorologiques en ce qui concerne les particules fines. Pour le dioxyde de soufre, la pollution d’origine industrielle reste très majoritaire.

Peut-on se plaindre à l'association ?

L’association n’a pas la possibilité d’enregistrer ou de traiter les plaintes, qui relèvent des services administratifs. Elle s’intéresse bien entendu aux observations et informations faites par les populations en lien avec la qualité de l’air. Un formulaire de contact est disponible sur ce site pour toute observation, à remplir ici.

L'association est-elle "independante" ? Quelle garantie de transparence de l'information ?

L’association est constituée de quatre collèges ayant le même pouvoir de décision et représentant l’ensemble des parties concernés. Ce modèle, qui a fait ses preuves en métropole, a été adapté au contexte local. L’ensemble des adhérents ont accepté le principe incontournable d’une information transparente et objective.

Les spécifications techniques ainsi que les informations communiquées sont rigoureusement identiques aux modèles du genre. En outre, la présence d’un collège scientifique et associatif ainsi que le recrutement de personnel qualifié garantissent la qualité et l’impartialité des informations.

Pourquoi Scal'Air ne donne pas de prévision d’indice ?

Les informations communiquées relèvent à l’heure actuelle du constat (mesures et observations), même si des estimations quotidiennes sont disponibles chaque jour à 17h. Scal'Air ne dispose pas encore des outils et des données suffisantes pour établir une prévision d’indice. Il s’agit cependant d’un axe de développement incontournable et des prévisions pourront certainement être mises en oeuvre prochainement.

Le site industriel de Doniambo pollue-t-il beaucoup ?

Il faut savoir que la mission confiée pour l'instant à Scal'Air n’intègre pas la surveillance ou la quantification des émissions industrielles (c'est-à-dire ce qui « sort » directement des cheminées). Il s’agit avant tout d’estimer les concentrations de polluants auxquelles peuvent être exposées les populations. Ce paramètre s’appelle l’immission. Les immissions sont bien entendu liées aux émissions, mais pas directement, car de nombreux autres paramètres interviennent (conditions météorologiques, topographie, emplacements des stations de mesure, répartition et activité des sources de pollution, etc...). Pour connaître l’impact global (la « pollution ») d’un industriel sur l’environnement et la santé, y compris en dehors des zones habitées et/ou surveillées, il faut étudier avant tout ses émissions.

En Nouvelle Calédonie la surveillance des émissions relève à ce jour de l’industriel (auto-surveillance) et de ses autorités de tutelle (contrôles). En Province Sud c’est la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement qui encadre les émissions industrielles. Il n’existe pas à ce jour d’inventaire détaillé de l'ensemble des émissions en Nouvelle Calédonie, mais ce travail pourrait entrer dans les compétences de Scal'Air si la mission lui en est confiée par les autorités compétentes.

Les mesures faites par Scal'Air ne permettent donc pas de répondre complètement à cette question. Elles donnent en revanche des indications concernant l’impact de l'activité industrielle sur les populations, au moins dans les zones étudiées.
A ce jour, Scal'Air a constaté des épisodes de pollution au dioxyde de soufre, et des niveaux de particules pouvant être ponctuellement élevés, sans toutefois que les seuils d’alerte relatifs à ces polluants soient dépassés.

L’impact sur la qualité de l’air de l’usine n'est donc pas négligeable et doit faire l’objet d’un suivi régulier et d’études complémentaires pour le quantifier.

Je ramasse beaucoup de poussières sur ma terrasse. Pourquoi Scal'Air ne détecte pas de pics de pollution aux poussières fines?

Il faut distinguer les retombées de poussières (poussières dites sédimentables) des particules fines qui restent en suspension dans l’air sous forme d’aérosol. Ces deux polluants n’ont pas le même impact sur la santé humaine. Scal'Air prévoit d’accroître prochainement la surveillance des retombées de poussière. Consulter la section sur les polluants à ce sujet.

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