Entete

Les oxydes d'azote

API T200Pour la surveillance des oxydes d’azotes, Scal’Air dispose d'API T200 distribué par Addair. Ils permettent la mesure des oxydes d’azote (NOx, NO et NO2) par chimiluminescence. Le principe est de mesurer, grâce à un capteur «photosensible», l’énergie lumineuse (hv) générée suite à une réaction d’oxydation mise en jeu lorsqu’il y a contact entre du monoxyde d’azote (NO) et de l’ozone (O3) selon la formule
NO + O3 -> NO2 + O2 + hv.
Le NO2 est quantifié par différence entre la quantité de NOx et de NO (NOx - NO = NO2)

Cet appareil est conforme à la méthode de référence NF EN 14211.

Le dioxyde de soufre

Pour le dioxyde de soufre, nous disposons d'AF 22 distribué par Envea.oxyde azoteIls permettent la mesure du dioxyde de soufre (SO2) par fluorescence UV. Le principe est de mesurer, à l’aide d’un tube photomultiplicateur, le rayonnement émis par les molécules de SO2. En effet, lorsque l’air contenant du SO2 est soumis à un rayonnement UV à une longueur d’onde de 214 nm, alors les molécules de dioxyde de soufre entrent dans un état électronique dit « excité ». Lorsqu’elles reviennent à leur état initial, elles émettent un rayonnement de fluorescence. Pour éviter les interférences avec les poussières, l’échantillon est filtré en entrée d’analyseur.

Cet appareil est conforme à la méthode de référence NF EN 14212.

L'ozone

AF22

L’ozone (O3) est mesuré par photométrie UV. L’analyseur O3 42 (Envea) permet la mesure de l’ozone dans l’air ambiant, pour des faibles teneurs allant de 0.4 ppb à 10 ppm. Le principe consiste à détecter l’absorption UV des molécules d’ozone. La mesure de la concentration d’ozone est effectuée par différence entre l’absorption UV due à l’échantillon gazeux et due à l’échantillon exempt d’ozone après filtration sur filtre spécifique.

Cet appareil est conforme à la méthode de référence NF EN 14625.

Les particules en suspension

MP101Pour la mesure des concentrations de poussières en suspension, Scal’Air dispose du MP101 de la marque Envea pour mesurer les particules en suspension PM10 et PM2.5.
L’air est aspiré grâce à une pompe et les particules vont être déposées sur un filtre. Les particules sont filtrées par taille grâce à une tête de prélèvement située à l'entrée de l'échantillon. C'est la géométrie à l'intérieur de la tête qui va retenir les particules dont le diamètre aérodynamique est supérieur à 10 μm ou 2.5 μm en fonction des poussières qu'on souhaite mesurer.
Un rayonnement (Bêta) va ensuite être appliqué sur le filtre et permettre de déterminer, grâce à un compteur Geiger, la quantité de rayons absorbée par le filtre et les particules déposées sur le fltre.
On obtient ensuite par des calculs intégrés dans l’appareil une masse de particules. Connaissant le volume filtré on peut ainsi déterminer la concentration en particules.

 

Cet appareil est équivalent à la méthode de référence NF EN 12341.partisol

Pour l'analyse chimique de ces poussières fines en suspension, Scal'Air utilise un "Partisol-Plus 2025", préleveur de particules PM10 / PM2.5 de marque Thermo Electron Corporation/ R&P conforme à la norme européenne EN 12341 relative à la "détermination de la fraction PM10 de matière particulaire en suspension".. Ces préleveurs permettent de collecter les particules PM10 sur des filtres, en vue d'analyses physico-chimique en laboratoire, notamment pour la détermination des teneurs en métaux (arsenic, cadmium, plomb, nickel notamment).

Le Partisol, protégé des intempéries par son enveloppe protectrice, peut être installé à l'extérieur, à tout endroit disposant d'une alimentation électrique, dans le cadre de campagnes de prélèvements de une à plusieurs semaines.

Poussières sédimentables

JO NLes poussières sédimentables sont mesurées grâce à des Jauges Owen. Il s'agit de bidons sur lesquels on dispose un entonnoir. Les poussières sèches et les eaux de pluie sont ainsi récupérées sur une periode d'un mois sur les stations fixes de Nouméa mais aussi lors de campagnes de mesure. L'avantage de cette méthode est de pouvoir faire une analyse chimique des poussières et donc de connaitre notamment leur teneur en métaux lourds.

La station d'acquisition

  • station acquisitionGère l’acquisition des données en provenance des analyseurs
  • Pilote les instruments et s’assure de leur bon fonctionnement
  • Qualifie chaque mesure produite par un code qualité
  • Détecte et consigne l’ensemble des évènements apparus
  • Surveille les niveaux mesurés
  • Signale tout dépassement de seuil

Les données sont stockées et sauvegardées dans une base de données, consultable à l’aide du logiciel XR, produit de la société Iséo.