Indice de la qualité de l’air

L’indice de la qualité de l’air ou indice IQA, est un score allant de 1 à 10, qui permet de qualifier la qualité de l’air ambiant dans une zone géographique donnée.

L’indice IQA est donc un indicateur, calculé à partir des concentrations mesurées de 1 à 5 polluants :

  • le dioxyde de soufre,
  • le dioxyde d’azote,
  • les poussières fines PM10,
  • les poussières fines PM2.5
  • l’ozone

Graphique indices

La concentration de chaque polluant va déterminer un sous-indice spécifique. Le plus fort de ces sous-indices donne l’indice global de la station (IQA) pour la zone géographique correspondante, avec le qualificatif de qualité associé.

Ils sont représentatifs de la pollution dans la zone correspondant à l’implantation de la station. C’est la pollution maximale du jour dans chaque zone qui est ainsi mise en évidence par l’indice de la qualité de l’air.

 

Avec le développement de la modélisation et de la prévision, le principe des indices reste le même mais, l’information sur la qualité de l’air, au lieu d’être uniquement donnée sur les stations de mesure, est disponible en tout point de la zone de surveillance de Nouméa.
Seule la zone de surveillance de Nouméa est concernée par la modélisation de la qualité de l’air, celle-ci devrait être étendue à la zone de surveillance du Grand Sud à moyen terme. 

 

Code couleur

L’échelle des indices est basée sur 10 niveaux de qualité et illustrée d’un code couleur à 6 niveaux. Du bleu, caractérisant le niveau 1 d’une très bonne qualité de l’air jusqu’au noir, pour le niveau 10 correspondant à une très mauvaise qualité de l’air.

indices bulles

 

video indice grande

 

Calcul des sous-indices

 

Comment sont calculés les sous-indices pour chaque polluant ?

Il existe 10 classes de sous-indices pour chaque polluant, réparties en fonction de la concentration. L’échelle des concentrations est différente d’un polluant à l’autre et est établie sur la base des seuils de déclenchement d’un épisode de pollution disponibles, dits seuil d’information et de recommandations à destination des personnes sensibles fixé à 8 caractérisant une mauvaise qualité de l’air et le seuil d’alerte fixé à 10, qualité de l’air très mauvaise.
Pour les polluants gazeux, les seuils d’information et d’alerte étant fixés sur la base d’une moyenne horaire, le mode de calcul pour le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote et l’ozone est la moyenne maximum horaire mesurée au cours de la journée.
Pour les poussières fines PM10 et PM2.5 c’est la moyenne journalière qui est utilisée comme mode de calcul.

Ci-après, les grilles d’évaluation des sous-indices pour chaque polluant concernant la protection de la santé humaine utilisées à Nouméa :

SO2

NO2

O3

PM10

PM2.5


Autour de l’usine du Sud, Scal’Air dispose de deux stations (Forêt Nord et Utilités) dont la vocation est la surveillance de la qualité de l’air dans le cadre de la protection d’écosystèmes sensibles, dont les seuils à partir desquels une pollution est enregistrée, sont fixés dans la réglementation applicable aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
La station de la Base Vie est quant à elle, dédiée à la surveillance de la qualité de l’air pour la santé humaine, les seuils sanitaires y sont applicables et les grilles de calcul des sous indices identiques à ceux de Nouméa.

Ainsi pour les stations de la Forêt Nord et des Utilités, des échelles d’indices adaptées, basées sur les seuils issus de la réglementation ICPE ont été mises en place, notamment pour le dioxyde de soufre et le dioxyde d’azote, avec comme pour les seuils relatifs à la santé, une moyenne horaire comme mode de calcul.

Pour les poussières fines PM10, le mode de calcul, les seuils et donc la grille d’évaluation sont identiques à ceux concernant la santé.

SO2 Sud

NO2 Sud