Le 11 novembre 2019, la Nouvelle-Calédonie a connu un phénomène de pollution transfrontalière, lié à la présence de violents incendies sur la côte est de l'Australie et de vents favorables à la dispersion des fumées des incendies au-dessus des mers de Tasman et de Corail jusqu'en Nouvelle-Calédonie.

Quelques semaines plus tard c’est à la Montagne des sources, sur la commune du Mont-Dore, qu’un incendie s’est déclaré, brûlant entre le 30 novembre et le 9 décembre 2019 près de 2500 hectares de forêt.

Profitant du caractère exceptionnel de ces deux phénomènes, Scal’Air a réalisé une étude de la qualité de l'air afin de mettre en évidence un lien entre les incendies et les variations des niveaux en ozone et en poussières PM2.5 et PM10 constatées sur la période à Nouméa ainsi que d’éventuelles modifications chimiques de ces dernières.

Les fumées issues d’incendies de forêt possèdent une « signature » chimique caractéristique ; Scal’Air a ainsi cherché à mettre en évidence la présence de composés spécifiques dans les poussières fines PM10, comme le carbone ou des polluants traceurs de la combustion de biomasse.

 

L’évolution des concentrations en polluants sur la période considérée, associée à des conditions météorologiques favorables montre un impact de la pollution transfrontalière des « méga-feux » australiens et de la pollution locale de l’incendie du Mont Dore sur la qualité de l’air à Nouméa.

 

Plus d'informations et le rapport complet en suivant ce lien : https://bit.ly/3kW29un