Dans la nuit du dimanche 10 novembre au lundi 11 novembre une hausse des niveaux en poussières fines PM10 et 2.5 a été relevée sur l'ensemble des équipements de mesure de l'assocation Scal'air, tant sur le réseau de Nouméa que sur celui du Sud de la Nouvelle-Calédonie. Les concentrations maximales ont été mesurées entre 4h00 et 6h00 le matin du lundi, heures à laquelle les calédoniens se sont réveillés dans une épaisse "brume" surprenante.

 

Le seuil d'information et de recommandation à destination des personnes sensibles et vulnérables a été dépassé au cours de la journée du lundi 11 novembre sur toutes les stations de surveillance. Les concentrations ont progressivement baissé durant la journée tout en restant significatives. Les dépassements de seuil ont pris fin en milieu de journée le lendemain.

Des niveaux en ozone inhabituellement élevés ont également été mesurés sur la période sans toutefois dépasser les seuils sanitaires. Ce gaz irritant peut favoriser l'apparition de problèmes respiratoires chez les personnes sensibles.

 

Ce phénomène rare, de pollution transfrontalière est dû à la présence de près d'une centaine d'incendies sur la côte est de l'Australie (entre Brisbane et Sydney) et de vents qui transportent les fumées des incendies au dessus des mers de Tasmane et de Corail jusqu'en Nouvelle-Calédonie. Ce n'est pas la première fois qu'un épisode de pollution venant d'Australie est détécté en Nouvelle-Calédonie, en septembre 2009 des poussières fines dues à des tempètes de sables dans les déserts australiens avaient atteint Nouméa et entrainé des dépassements du seuil d'alerte par les PM10.

 

Pour plus d'information sur les épisodes de pollution :

 Réseau de Nouméa   -   Réseau du Sud de la Nouvelle-Calédonie