Scal’Air s’est associé au projet de recherche « Air Pollution in Pacific Island cities: PM2.5 measurements, its elemental composition and bio-monitoring », financé par l’université du Pacifique Sud (USP) de Fidji, avec la participation de l’Université de Macquarie (Sydney-Australie) et du laboratoire de recherche ISEA (Institut des sciences exactes et appliquées) de l’Université de Nouvelle-Calédonie.

 

Ainsi, depuis fin mars, plusieurs missionnaires ont été accueillis à Nouméa afin de poursuivre une campagne de mesure qui a débutée à Suva et Lautoka (Fidji) : Monsieur Francis Mani, docteur et enseignant-chercheur à l’USP, ainsi que son étudiant Shavneet Ambar Mani –seront présents en Nouvelle-Calédonie pour une durée totale de trois semaines afin d’installer un échantillonneur gros volume pour prélever des poussières de petite taille (inférieure à 2.5 µm) sur le site de la station de surveillance de la qualité de l’air de Logicoop, mise à disposition par Scal’Air. Cette campagne va durer trois mois et le suivi sera assuré par l’ISEA de l’UNC.

 

Des capteurs autonomes de poussière low cost ont également été déployés avec l’aide de Scal’air par le docteur Cynthia Isley et le professeur Mark Patrick Taylor, tous deux chercheurs de l’Université de Macquarie. Ils permettent des analyses en continu des poussières fines pour un suivi à large échelle de la qualité de l’air.Article1Légende

 

En parallèle de cette campagne de prélèvement, des lichens, bio-indicateurs d’exposition aux poussières, seront prélevés. Les trois approches méthodologiques (échantillonneur gros volume, capteur continu low cost et bio-indication lichénique) seront comparées.

 

L’objectif principal de ce projet est de déterminer la composition chimique de ces petites poussières qui pénètrent profondément dans le système respiratoire, afin de pouvoir déterminer si elles peuvent potentiellement présenter un risque sanitaire en cas d’exposition importante.

 

 

Ce projet a débuté en octobre 2017 et les campagnes de mesure s’acheveront fin 2019. Après un temps nécessaire aux analyses à réaliser, les résultats seront attendus pour la fin de l’année 2020.